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Moklair 🇫🇷

Madda Bloom, Éthiopie - espresso & filtre

Madda Bloom, Éthiopie - espresso & filtre

Prix habituel €18,50
Prix habituel Prix promotionnel €18,50
Promotion Épuisé
Taxes incluses.
  • Notes de dégustation : Violette, Tarte aux myrtilles, Citron sucré
  • Extraction recommandée : espresso, filtre
  • Procédé : Lavé
  • Variété : Wolisho, Dega
  • Origine : Éthiopie 🇪🇹 | Région : Woreda Haro Wolabu, Hauts‑Plateaux de Guji
  • Producteur : Station de lavage Gogogu, petits producteurs locaux | Altitude : 1 900–2 000 m

Après une fermentation humide de 60 à 72 heures, les grains sont séchés au soleil pendant dix jours. Ce lot illustre la vigueur et la jeunesse des cafés de haute altitude d’Éthiopie.

Le post-it de Singular : Un Éthiopien d’une complexité éblouissante, aux fruits rouges bien mûrs et vifs et aux accents floraux : la violette s’ouvre sur une tarte aux myrtilles et une mûre juteuse, pour finir sur une note sucrée-citronnée façon bonbon. Corps juteux, acidité moyen-faible, longueur fraîche et fruitée.
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Station de lavage Gogogu, petits producteurs locaux

Woreda Haro Wolabu, Hauts‑Plateaux de Guji, Éthiopie 🇪🇹

La Station de lavage Gogogu est nichée au cœur de la zone de Guji, dans la région d’Uraga, au sud de l’Éthiopie, un terroir réputé pour la diversité et la pureté de ses cafés de spécialité. Cette station travaille main dans la main avec plus de 700 petits producteurs locaux, dont les parcelles sont souvent situées à des altitudes élevées, généralement entre 2 000 et 2 200 mètres. Ce microclimat frais, associé à la richesse des sols volcaniques, favorise une maturation lente des cerises, gage d’une complexité aromatique remarquable.

Les producteurs livrent leurs cerises mûres à la station Gogogu, où une sélection rigoureuse est opérée pour ne retenir que les fruits les plus denses et parfaitement rouges. Le café est ensuite traité selon la méthode lavée : les cerises sont dépulpées, puis fermentées dans l’eau pendant 24 à 48 heures, ce qui permet de détacher la mucilage du grain. Après lavage, les grains sont soigneusement séchés sur lits africains, ces grandes claies surélevées qui assurent une ventilation optimale et un séchage homogène, souvent sur une durée de 10 à 15 jours. Cette attention portée à chaque étape du process permet d’obtenir un café d’une grande pureté, aux notes éclatantes et à la tasse cristalline.

Le lot MADDA BLOOM, issu de cette station et de ces petits producteurs, incarne parfaitement l’élégance du terroir de Guji : attendez-vous à une tasse florale, vive, avec des arômes d’agrumes, de thé Darjeeling et une pointe d’amande. Pour révéler toute la complexité de ce café, une extraction douce en filtre (V60, Chemex) est idéale, mais les amateurs d’espresso fruité y trouveront aussi leur bonheur. MADDA BLOOM, c’est la rencontre entre un savoir-faire collectif et un terroir d’exception, pour une expérience sensorielle authentique et lumineuse.

Moklair

France 🇫🇷

À Reims, Moklair est né d’un déclic. Charity Cheung découvre le café de spécialité pendant ses études à Maastricht, mais c’est au Paris Café Festival 2019, en goûtant un Geisha lors d’un cupping, que tout bascule : « ce fut la première fois que je goûtais un Geisha, un tournant pour moi », raconte-t-elle.

Avec Kévin David, ils achètent un petit torréfacteur Diedrich et lancent Moklair. Tout va très vite : en deux à trois ans, ils enchaînent les championnats nationaux, remportant à eux deux sept titres en trois ans, dont Champion de France Brewers Cup pour Charity et Champion Barista pour Kévin. « Beaucoup pensaient que c’était trop rapide », admet Charity, mais cette intensité a forgé leur identité.

Installé rue Andrieux à Reims, Moklair est à la fois un café et une torréfaction. L’espace est conçu pour montrer le processus, partager la précision, sans barrière avec les clients. La compétition est dans leur ADN, mais pas comme un trophée : comme un moteur pour viser toujours plus haut.

Leurs cafés traduisent cette recherche : un Gatugi 24 du Kenya aux notes de groseille et d’agrumes, un Nitegeka du Rwanda aux accents de fraise et d’amaretto, ou encore des expérimentations comme un Gesha co-fermenté colombien, à la fois funky et raffiné. Leur style de torréfaction est clair : léger, précis, pensé pour laisser parler l’origine.

Moklair n’est pas qu’un comptoir rémois : c’est une scène, une vitrine du specialty français. Dans une ville plus connue pour ses bulles que pour ses extractions, Charity et Kévin ont installé une nouvelle référence.

Boire un Moklair, c’est goûter le fruit de cette audace — une trajectoire fulgurante, nourrie par la curiosité, la rigueur, et cette envie de partager ce qu’un café peut avoir de plus pur.